Dès le début du mouvement ce vendredi 26 janvier, les mandataires Ecolo sont allés à la rencontre des agriculteurs en colère pour écouter leurs revendications. Ce samedi 27 janvier, Samuel Cogolati (député fédéral) et Rodrigue Demeuse (député wallon) étaient de nouveau aux côtés des manifestants au rond-point de Villers-le-Bouillet. Ecolo Huy-Waremme comprend leur colère et défend un nouveau modèle qui rémunère correctement les agriculteurs et agricultrices.

« Pour nous aussi, le système marche sur la tête ! », tonne Samuel Cogolati, député fédéral. « La droite ultralibérale se bat depuis des années au Parlement européen pour adopter l’accord Mercosur. Nous le bloquons en l’état actuel (voir notre initiative ici) car, comme les fédérations agricoles, nous sommes persuadés qu’importer des tonnes de viande nourrie aux OGM au Brésil ou en Argentine est mauvais pour nos fermiers, notre planète et notre santé. Nous voulons une production alimentaire saine, locale, durable et rémunératrice. »

« À la différence des Engagés et du MR, les Verts ont voté contre la politique agricole européenne actuelle (PAC) car elle privilégie les gros exploitants industriels au détriment des plus petits paysans », rappelle Rodrigue Demeuse, député wallon. « Nous voulons garantir un prix juste pour les agriculteurs et les agricultrices de notre région qui souffrent. On ne peut accepter que des gens qui bossent 7 jours sur 7, sans prendre de vacances, gagnent 1000€ brut à la fin du mois ».

Rien que cette semaine, pas moins de trois visites de terrain sont programmées dans les fermes de Huy-Waremme par nos mandataires écologistes afin de faire remonter les doléances du monde agricole et de valoriser le made in Hesbaye et made in Condroz. Ecolo s’engage à :

  1. Défendre un prix juste pour nos agriculteurs en régulant les marges brutes des gros distributeurs alimentaires ;
  2. Promouvoir la consommation de produits locaux, via le programme de cantines durables que nous avons déjà lancé et que nous aimerions étendre à toutes les écoles, crèches, hôpitaux et maisons de repos qui le souhaitent, en cofinançant jusqu’à 70% du coût des aliments bio ;
  3. Imposer des « clauses miroirs » dans tous les accords de libre-échange pour exiger les mêmes normes sociales et environnementales aux produits qui viennent de l’étranger que ceux produits chez nous.