Ce mardi 6 février, les militants Ecolo de Huy-Waremme seront présents dès 6h dans les gares et points d’arrêt d’Engis, de Statte et de Huy (en présence des députés Rodrigue Demeuse et Samuel Cogolati) ainsi qu’à Landen où de nombreux hesbignons embarquent quotidiennement.

A l’occasion de notre « Saint-Valentrain », les écologistes y distribueront des chocolats et des cartes postales pour rappeler que le train est le mode de transport le plus durable qui soit et pour remercier les utilisateurs quotidiens du train de faire partie de la solution. La mobilité est un enjeu clef pour le climat et la qualité de l’air. Les voyageurs sont en effet de plus en plus nombreux à utiliser les transports en commun pour se rendre au travail, visiter leurs proches et découvrir du pays. Ils font la différence.

Pour Ecolo, le train est la colonne vertébrale d’une mobilité plus verte. S’il faut renforcer l’offre et la rendre plus accessible, il faut aussi répondre à une situation quotidienne qui n’est pas à la hauteur des attentes.

Après des années de désinvestissement, les écologistes ont travaillé sans relâche sous cette législature pour remettre la SNCB sur de bons rails. Refinancement massif, remplacement du matériel obsolète et générateur de retard, engagement de personnel, renforcement de l’offre : ces efforts porteront progressivement leurs fruits.

A Huy-Waremme, les avancées prévues ont également été nombreuses :

  • Augmentation dès 2025 de la fréquence des trains entre Namur et Liège ; sur la ligne de l’Ourthe ; de l’offre de soirée entre Liège et Namur ;

  • Doublement de l’offre omnibus chaque heure dès 2025, plutôt qu’un seul aujourd’hui (assurant ainsi des liaisons à la demi-heure entre Statte et Namur d’une part et entre Statte et Liège d’autres part)

  • Amélioration de l’accessibilité (PMR, vélos, parkings) des gares de Waremme (rehaussement des quais, remplacement des auvents, réaménagement du parking P2 en plateforme mutlifonctions avec vélos et parking PMR à partir de 2025), Huy (en cours), Bas-Oha (rehaussement des quais) ;

  • Sauvetage des points d’arrêts de Bas-Oha, Bleret, Voroux, Sy face à la volonté du comité de direction de la SNCB.

Pour les écologistes de Huy-Waremme, nous ne devons cependant pas nous arrêter là et les combats restent nombreux :

  • Le maintien d’un arrêt IC pour les navetteurs au départ de Statte, à tout le moins le matin et le soir, service aujourd’hui menacé par la direction de la SNCB mais qui reste « techniquement possible […] dans le cadre de la demande de sillons à introduire dans le courant de l’année 2025 » selon le Ministre de la Mobilité ;

  • Le déploiement d’une offre de véhicules partagés (Cambio) aux abords des gares de Huy, Waremme, Statte, Amay/Ampsin pour rattraper le retard dans notre arrondissement par rapport à d’autres régions ;

  • Le maintien des guichets à Huy et Waremme et des solutions pour la vente des billets en dehors des heures d’ouverture des gares ainsi qu’une évaluation sur la sécurité dans et aux abords des gares en dehors des heures d’ouverture des guichets.

« Je suis un usager quotidien du train en gare de Huy avec mon vélo pliable », commente le député fédéral Samuel Cogolati. « Ce que j’entends des autres navetteurs, j’ai donc à cœur de le faire remonter directement à la Chambre au Ministre de la Mobilité ! Que ce soit pour le maintien des guichets ou des trains IC, je resterai en première ligne pour offrir à tous les navetteurs de Huy-Waremme la desserte ferroviaire de la plus grande qualité possible. Parce que ce qui est bon pour le train et votre mobilité, l’est aussi pour la planète. »

« Dans une région essentiellement rurale comme la nôtre, nous voulons offrir des solutions de mobilité facilement accessibles à chacun et chacune pour offrir plus de liberté », ajoute Rodrigue Demeuse. « Après avoir lancé les lignes de bus Express, de nouvelles lignes de bus à Berloz et au Camp de Corroy, poursuivi le RAVeL entre Huccorgne et Huy, et finalisé la liaison Tihange-Tinlot, on doit continuer le travail pour faciliter les déplacements grâce à davantage de mobilité partagée et des transports en commun plus efficaces ».

Nous continuerons à porter ces combats partout où nous sommes, depuis les communes concernées, jusqu’au parlement.