Sortir les habitants de Saint-Fontaine du désert digital
- LIRE AUSSI | Article paru à ce sujet dans l’Avenir Huy-Waremme
- VOIR | Reportage de la RTBF à ce sujet
Les habitants du village de Saint-Fontaine, (magnifique!) hameau de la commune de Clavier, sont confrontés à une situation pour le moins compliquée en ce qui concerne la connectivité internet. Il s’agit de l’une des zones blanches que compte encore notre région, particulièrement invivable pour les gens, surtout en cette période où le télétravail, les réunions ou encore les cours à distance sont devenues la norme.
Le député Rodrigue Demeuse a interpellé à plusieurs reprises le Ministre Borsus sur le sujet, une première fois en mars de l’année dernière et, en l’absence d’amélioration, une nouvelle fois en décembre dernier afin de voir quelles solutions étaient mises en place.
De la réponse, épinglons plusieurs éléments importants :
- l’Agence du Numérique suit le problème de près et a consacré un budget d’1 million d’euros pour un marché visant à mettre en place des solutions innovantes dans des zones particulièrement difficiles, comme Saint-Fontaine.
- Le rachat de VOO par Orange offre des opportunités vu l’engagement d’Orange dans l’accord TOP visant à lutter contre les zones blanches.
- Le Plan de Relance de la Wallonie prévoit désormais une enveloppe de 23 millions d’euros pour une fiche « connectivité » qui permettra le lancement de nouveaux projets devant répondre à ce type de problèmes.
- Des liens sont en cours avec le Fédéral pour développer une stratégie commune.
Ces informations vont dans le bon sens et témoignent d’une prise de conscience de la problématique, grâce à la mobilisation des différents acteurs, et suite aux différentes interpellations.
Mais Rodrigue Demeuse plaide vraiment pour que la connectivité du village de Saint-Fontaine soit une réelle priorité du Ministre et de la Région. Il est indispensable, vu la situation actuelle, que le village soit intégré dans les projets retenus dans le cadre du marché déjà lancé par l’Agence du Numérique et, surtout, qu’il fasse partie des projets rentrés dans le cadre du budget débloqué dans le cadre du Plan de Relance. Il faut pour cela une volonté politique et je compte sur le Ministre pour prendre ce dossier à bras le corps.
Il est en effet inacceptable au 21è siècle, alors que le télétravail s’impose partout, de trouver encore des endroits où les habitants vivent un véritable enfer au quotidien pour travailler, étudier, ou tout simplement communiquer, à cause d’un désert digital.
