Se joignant aux enseignants, membres du personnel, élèves et à la direction de l’Athénée Royal Agri Saint-Georges, Ecolo soutient deux élèves de cet établissement ainsi que leurs parents, dont l’expulsion vient d’être décidée et programmée au 20 février prochain.

L’ensemble de l’Athénée se mobilise, par le biais d’une pétition et d’une marche, contre une expulsion que d’aucuns jugent inacceptable. Ecolo sera d’ailleurs présent à leurs côtés à la marche du jeudi 6 février, jour de marché à Saint-Georges.

Pour le député fédéral Ecolo Samuel Cogolati, « il est absurde d’aller dépenser des finances publiques pour expulser une famille qui ne pose aucun problème et participe au vivre ensemble dans la commune. Le fédéral devrait concentrer son attention sur les vrais problèmes de traite des être humains, par exemple, pas l’expulsion d’une famille qui est si bien intégrée au coeur de notre arrondissement et d’enfants qui ont grandi en Belgique. La mesure d’éloignement viole l’intérêt supérieur des enfants qui est de poursuivre leur année scolaire à l’Athénée de Saint-Georges.»

Au niveau communal, Ecolo appelle le bourgmestre de Saint-Georges à faire tout ce qui est dans son possible pour empêcher l’expulsion et à rejoindre la mobilisation. Sanchine Schirebere, conseillère communale Ecolo à Saint-Georges , rappelle que « la famille est soutenue par les enseignants, membres du personnel, élèves et direction de l’Athénée Royal Agri Saint-Georges, et il est clair qu’il n’y a aucun risque pour l’ordre public à Saint-Georges, que du contraire. Ils sont là depuis toujours. Les parents ont fait tout ce qu’il fallait pour s’intégrer. La famille est irréprochable à tous niveaux : scolaire, vie en société, dans la commune… C’est très paradoxal comme situation. On les laisse tout faire, puis on les expulse. On coupe tout. Toute opportunité, toute ambition, tout espoir. »

Samuel Cogolati, Sanchine Schirebere, mais aussi Thierry Beltran, chef de groupe Ecolo au conseil communal de Saint-Georges ainsi que le bourgmestre Ecolo d’Amay, Jean-Michel Javaux, tous insistent :

« Au-delà de l’intégration réussie de cette famille, la décision d’expulsion est simplement inhumaine. »